Vous avez pris la décision d’apprendre à jouer de l’harmonica, mais avant de prendre votre tout premier cours de musique, vous souhaitez savoir comment choisir un harmonica diatonique pour débutant. Vous avez peut-être l’intuition que vous ne devez pas acheter n’importe quel modèle, de n’importe quelle marque : ce n’est pas parce que vous débutez que vous devez vous rabattre sur n’importe quoi.
Le problème, c’est que vous faites face à une situation inextricable : comment choisir la meilleure marque, le meilleur modèle pour vous ? Devant un tel catalogue, avec tellement de choix, il est normal que vous soyez perdu. C’est normal, mais c’est surtout désagréable : plus vous faites de recherches sur Internet, plutôt vous lisez d’avis contraires, plus vous doutez. Et j’imagine que passer des heures à lire des avis sur Amazon ou sur des forums puisse à la longue être épuisant. Quant aux démonstrations sur YouTube, elles ne vous renseignent pas plus, car vous avez bien souvent devant vous des gens qui jouent déjà très bien de l’instrument, avec des micros – et parfois des pédales et des amplis – qui en modifient le son.
Vous avez vraiment l’impression de perdre votre temps : vous préféreriez être déjà en train d’apprendre à jouer de l’harmonica et surtout, de jouer vos premiers morceaux. Mais apprendre l’harmonica en débutant sur n’importe quel modèle, est-ce bien judicieux ? N’allez-vous pas perdre encore plus de temps, si vous n’achetez pas le bon modèle pour vous ? C’est prise de tête, hein ?
Et si vous achetez n’importe quel modèle, pour enfin commencer à apprendre à jouer de cet instrument et que vous ne prenez pas le bon, vous risquez de regretter d’avoir jeté l’argent par les fenêtres.
Rassurez-vous : je connais bien ce problème. Je le connais pour deux raisons : j’étais exactement dans la même situation que vous quand j’ai débuté l’instrument et l’école d’harmonica que j’ai fondée il y a quelques années s’adresse en priorité aux grands débutants ; j’ai donc souvent l’occasion d’aborder ce sujet avec mes futurs élèves ; en outre, j’ai acheté tous les modèles d’harmonicas de toutes les marques pour les essayer et être sûr de pouvoir conseiller mes propres élèves sur leurs choix.
Alors, lequel ? Existe-t-il enfin un modèle d’harmonica qui soit vraiment fait pour les débutants et qui ait tout de même un joli son ?
Oui, il existe : il en existe même plusieurs ; je vais vous aider à faire votre choix, une fois pour toutes, même si, à l’heure actuelle, vous n’y connaissez rien ou qu’à force de prendre des infos, vous mélangez tout. Plus vous vous renseignez, plus vous hésitez ? Alors, lisez ces quelques paragraphes ci-dessous, pour enfin faire votre choix (un choix que vous ne regretterez pas).
Pourquoi il est important de passer du temps à choisir
Vous vous demandez peut-être si cela vaut vraiment la peine de faire autant d’efforts, alors que vous êtes encore débutant : si ça se trouve, que vous jouiez sur un modèle ou sur un autre, vous n’entendrez même pas la différence. Ne feriez-vous pas mieux de prendre un modèle bas de gamme et de commencer à apprendre à en jouer ? N’êtes-vous pas tout simplement en train de mettre la charrue avant les bœufs ?
Eh bien, voici 7 raisons qui vont vous convaincre de prendre encore un peu de temps (mais pas trop longtemps) pour faire votre choix :
- certains modèles d’harmonicas sont très bons pour les professionnels (et les habitués) mais sont très difficiles à jouer pour les débutants, en raison de l’épaisseur des anches (ces petites lames métalliques qui produisent le son) ;
- certains harmonicas sont difficiles à mettre en bouche car ils sont trop épais. Je parle ici de la hauteur « capots + plaques d’anches + peigne » (c’est parfois une question de millimètres, mais un petit centimètre en plus ou en moins entre les mâchoires, cela se ressent et quand l’harmonica est très épais, en jouer se révèle pénible) ;
- certains harmonicas glissent très mal entre les lèvres ;
- quelques modèles d’harmonicas ont été tellement mal conçus en usine que certaines anches ne réagissent même pas au souffle (on a l’impression que les ouvertures de l’instrument sont bouchées et que l’on a beau souffler ou aspirer plus ou moins fort, rien ne sort) ;
- certains modèles font mal aux mains (de nombreuses personnes sont sensibles aux angles vifs du métal ou du plastique de certains harmonicas) ;
- il existe de nombreux modèles d’harmonicas qui sont mal accordés (parfois, ils sonnent carrément faux) ;
- quelques modèles produisent un son strident qui peut faire mal aux oreilles (certains de mes élèves sont très sensibles aux sons aigus).
Personnellement, j’ai commencé par un harmonica qui était désagréable à mettre en mains : comme j’avais tendance à le serrer un peu trop fort, j’avais souvent des marques rouges sur la fourche entre le pouce et l’index gauches (la main qui tenait l’instrument). Comme il était également fragile, à la longue, j’ai écrasé les capots (je ne suis pourtant pas Popeye).
Beaucoup plus tard, alors que je donnais déjà des cours d’harmonica, je me suis fait plaisir en achetant un modèle très cher, mais très beau : le Suzuki Pure Harp. Très beau, mais très pénible à jouer ! Les capots glissaient tellement mal que j’étais obligé de lécher l’instrument entre deux phrases musicales ou de me pourlécher les babines (pas très esthétique). Une dépense de 100 € hors frais de port pour un harmonica que j’ai utilisé trois semaines, avant de le ranger définitivement dans son boîtier, je n’avais pas gagné ma journée !
Il y a eu aussi les innovations qui devaient révolutionner l’harmonica ! Je les ai toutes en ma possession : certaines fabrications sont bien conçues, mais le son qu’émettent ces instruments ressemblent plus à un klaxon qu’à un harmonica… Déception, là encore…
Au final, j’ai trouvé les modèles qui me convenaient le mieux, ainsi que les 6 modèles les plus adaptés aux grands débutants. J’ai omis les harmonicas qui sont réalisés sur mesure par Raymond Brodur, optimisés par Sébastien Charlier, qui sont de très bons instruments, mais dont le prix dépasse généralement le budget que les élèves débutants peuvent consacrer à l’achat de leur premier harmonica. Je n’en ai moi-même jamais acheté ; je sais que certains virtuoses m’ont avoué que les instruments optimisés par Sébastien Charlier leur étaient très utiles pour exécuter des phrases très rapides en be-bop, mais leurs qualités ne sont pas appréciables par les débutants, qui n’ont pas le niveau suffisant pour profiter de ces avantages (les deux seuls avantages pour les débutants étant la glisse optimisée et la beauté de la plupart des Bordur, véritables œuvres d’art).
Je précise qu’étant professeur d’harmonica diatonique, je n’ai pas pris la peine de comparer les harmonicas chromatiques (ces instruments sont beaucoup plus limités du point de vue de l’expressivité que leurs cousins diatoniques, on ne peut pas jouer de country music, de musique folk ou de blues sur les chromatiques, dont le son, proche de celui de l’accordéon, est par contre très bon pour jouer des airs de musette). Vous avez donc ici un comparatif très précis, certes, mais uniquement des harmonicas diatoniques (qui vous permettent de jouer dans n’importe quel style, même de l’harmonica country, des chansons folk à la Bob Dylan et de l’harmonica blues). Je donne des cours sur les harmonicas diatoniques accordés en Richter (c’est le modèle le plus courant, les autres sont des modèles vraiment spécifiques).
Pour ceux qui ne connaîtraient pas la différence entre harmonica diatonique et harmonica chromatique, je précise que l’harmonica chromatique possède une « tirette » (un terme absurde, car c’est en réalité une barre métallique que l’on pousse) alors que l’harmonica diatonique n’en possède pas. Cela permet à l’harmonica chromatique de jouer toute la gamme chromatique mécaniquement, mais empêche de jouer les effets propres à l’harmonica, sans lesquels le blues et la country music sont fades ; sur un harmonica diatonique, on peut jouer toute la gamme chromatique également, grâce à des positions de langue très précis. C’est ce que l’on appelle l’altération. C’est une partie un peu difficile au début, mais cela permet d’avoir un instrument beaucoup plus expressif (et de pouvoir jouer country et blues avec de bons effets).
Voici donc comment choisir votre premier harmonica diatonique
Je vous propose d’endosser votre casquette d’Inspecteur des Travaux Finis et de vous intéresser à 8 points de contrôle. A l’issue de ces contrôles, vous serez à même de choisir l’instrument qui vous conviendra le mieux. Retenez bien que je liste ici uniquement les harmonicas dont je sais qu’ils sont les meilleurs pour les débutants :
- Hohner Golden Melody ;
- Hohner Special 20 et sa version moderne Rocket Progressive ;
- Tombo Lee Oskar ;
- Suzuki Hammond HA-20 et sa version améliorée en « bête de course » (la bête de course est un harmonica Suzuki Hammond HA-20 qui reçoit trois améliorations par votre professeur d’harmonica, à savoir un meilleur accord en cas de besoin, la correction de sa sonorité et le réglage des anches).
Premier point de contrôle : la matière dont est fait l’harmonica
Les anches sont toujours en métal. Par contre, le peigne et les capots ne sont pas toujours dans la même matière, d’un modèle à l’autre. Le peigne (certains disent le « sommier »), c’est la partie centrale de l’instrument, celle sur laquelle sont fixées les plaques d’anches. Les capots ferment l’instrument.
La matière dont est fait l’instrument intervient peu dans le son, comme c’est le cas de tous les instruments à vent : on estime que 95% du son de l’instrument n’est pas dû à la matière dans lequel il est fabriqué, mais aux dimensions de chacune de ses parties. Néanmoins, il est important de s’en soucier car la tenue de l’instrument change avec la matière : les modèles en métal sont plus lourds que les les modèles en plastique ou en bois.
- Le Golden Melody, le Special 20, le Rocket Progressive et le Lee Oskar ont leurs capots en métal, leur peigne en plastique ;
- le Suzuki Hammond HA-20 et la bête de course ont leurs capots et leur peigne en métal.
Certains préfèrent avoir un harmonica léger entre les mains (dans ce cas, ils choisissent de jouer sur un modèle dont le peigne est en plastique), d’autres un instrument plus lourd, plus « massif » (alors, ils préfèrent un modèle dont le peigne est en métal). Il existe aussi des harmonicas dont le peigne est en bois, comme le fameux Marine Band (et sa version moderne Marine Band Deluxe) mais je ne conseille pas aux débutants de jouer sur un Marine Band.
Maintenant que vous avez examiné la lourdeur ou la légèreté des différents modèles, soyez attentif à la forme générale de l’instrument.
Deuxième point de contrôle : la forme générale de l’instrument
Comme je le disais plus haut, si vous tenez fermement dans la main gauche un harmonica qui a des angles vifs, vous risquez d’avoir mal (ou en tout cas d’être gêné).
Voici la liste des modèles qui font plus ou moins mal à la main (au niveau de la fourche entre le pouce et l’index). Je les ai classés du plus mal au moins mal :
- Lee Oskar : angles vifs, capots métalliques qui, une fois vissés, laissent souvent un peu de jour avec le peigne en plastique (risques de blessures) ;
- Special 20 : angles vifs, mais capots métalliques bien vissés, qui ne laissent pas de jour entre eux et le peigne ;
- Rocket Progressive : peigne en plastique aux angles arrondis (plus agréable à mettre en mains) ;
- Suzuki Hammond HA-20 & bête de course : peigne métallique suffisamment arrondi pour ne pas faire mal aux mains ;
- Golden Melody : bords très arrondis (aucune douleur possible, même quand l’instrument est tenu trop fort dans les mains).
Troisième point de contrôle : la couleur de l’instrument
Cela paraît être un détail, car ça n’intervient pas du tout dans le son, quoique…
En effet, quand on aime l’esthétique d’un instrument, on est plus motivé à en jouer ; le son en est forcément meilleur. Un instrument de musique n’est pas qu’un objet utile : c’est un objet que l’on aime mettre en mains (et en bouche), alors autant qu’il soit vraiment beau.
- Lee Oskar : noir & métal argenté
- Special 20 : noir & métal argenté
- Rocket Progressive : gris & métal argenté
- Suzuki Hammond HA-20 & bête de course : noir brillant (superbes finitions)
- Golden Melody : rouge & métal argenté
Quatrième point de contrôle : la glisse
On n’en parle jamais (presque jamais, en tout cas) mais c’est pourtant l’un des points les plus importants : c’est bien d’avoir un bel instrument, mais s’il ne glisse pas entre vos lèvres, il va se révéler bien inutile.
Voici le classement des harmonicas selon leur niveau de glisse (de celui qui glisse le moins bien à celui qui glisse le mieux) :
- Rocket Progressive
- Special 20
- Lee Oskar
- Golden Melody
- Suzuki Hammond HA-20 & bête de course
Si vous avez un harmonica qui, a priori, glisse bien, mais que vous avez du mal à le faire glisser entre vos lèvres, c’est soit :
- parce que vous avez une mauvaise embouchure ; dans ce cas, visionnez ce cours offert sur l’embouchure, dans lequel je montre pourquoi les embouchures cul-de-poule et U-Block sont à éviter ; je montre également quelle est la meilleure embouchure à adopter ;
- parce que vous avez un problème de salive ; je vous conseille de lire l’article instructif qui s’intitule Mon harmonica ne glisse pas !
Cinquième point de contrôle : l’épaisseur entre les capots
Parfois, on a très faim, alors on pourrait dévorer n’importe quoi, même des sandwichs très épais, pour lesquels il faut ouvrir très grand la bouche ! Mais ce n’est pas la même chose d’ouvrir la bouche pour la refermer sur un sandwich mou (plus ou moins, si le pain est rassis) que de glisser un harmonica dans la bouche et de garder les mâchoires écartées, pendant tout un morceau : la moindre différence de millimètres finit par se ressentir, à la longue.
Et ce n’est pas tout : plus l’harmonica est épais, plus il est difficile à mettre en bouche. Or seule une bonne embouchure permet d’obtenir un bon son, bien profond, avec une bonne résonance.
Voici la liste des harmonicas du plus épais (donc du plus gênant) au moins épais (au moins gênant) :
- Rocket Progressive
- Special 20
- Lee Oskar
- Golden Melody
- Suzuki Hammond HA-20 & bête de course
Sixième point de contrôle : l’accord des anches
Un jour, j’ai joué de l’harmonica au sein d’un petit groupe formé dans l’instant : nous étions quatre auteurs à écrire une chanson à la SACEM, à l’occasion d’un stage. La chanson terminée, nous nous sommes mis à notre instrument, qui au piano, qui à la guitare, qui à l’accordéon, qui à l’harmonica. Nous avons présenté notre chanson à peine sortie du four, encore toute chaude, aux autres stagiaires et à Claude Lemesle, notre maître de stage. A la fin de notre petite présentation, l’accordéoniste s’est retournée vers moi en s’exclamant : « Ah, c’était agréable de jouer avec toi : enfin un harmoniciste qui joue juste ! »
Eh oui, car les harmonicas sont souvent très mal accordés… Imaginez que vous jouiez sur un bel instrument, qui a de bons avantages (voir les 5 points précédents) mais qui sonne carrément faux ! Je trouve cela honteux que l’accord de nos petits instruments ne soit pas mieux contrôlé à la sortie de la chaîne de montage, mais c’est ainsi.
Je précise au passage que le mot « accord » désigne ici le fait d’accorder les anches sur des notes de musique bien précises : « accord », c’est le vrai terme, le mot « accordage » n’est pas français.
Voici la liste des harmonicas qui se révèlent bien souvent être plus ou moins bien accordés (du plus mal accordé au mieux accordé) :
- Golden Melody (parfois assez bien accordé, mais souvent complètement faux)
- Special 20 (notes graves un peu basses, notes médium & aiguës trop hautes)
- Rocket Progressive (mêmes défauts que le Special 20, dans une moindre mesure)
- Lee Oskar (généralement bien accordé)
- Suzuki Hammond HA-20 (très bien accordé, une petite erreur d’accord parfois)
- bête de course (parfaitement bien accordé, car l’accord est corrigé par votre professeur d’harmonica, le cas échéant)
Septième point de contrôle : la durée de vie de l’instrument
Quand un harmonica est neuf, il faut généralement le roder : en jouer très doucement au début (pendant plusieurs heures) afin de ne pas fatiguer les anches trop vite ; surtout, ne pas altérer les anches avant plusieurs heures, le temps qu’elles se fassent. Seule la bête de course, qui démarre au quart de tour, n’a pas besoin de subir cette routine de rodage.
Et puis, rodage ou pas, le son se modifie forcément avec le temps : le son d’un instrument s’améliore au fil du temps, quand il est toujours joué par le même instrumentiste. Cela tient à beaucoup de paramètres, dont la liste serait trop longue à énumérer ici (et qui sortirait du cadre de cet article).
Or, quoi de plus frustrant – et de plus rageant – que devoir porter à la déchetterie un instrument dont on a façonné le son pendant des mois, parce qu’il est déjà en fin de course ? Les commerçants évoquent rarement la durée de vie des instruments qu’ils vendent, alors que c’est pourtant très important ! Personnellement, je préfère avoir le même instrument pendant des années, quitte à le payer un plus cher, plutôt que devoir en racheter un tous les six mois… Surtout qu’à la longue, ça revient beaucoup plus cher !
Voici la liste des harmonicas selon leur durée de vie (de la plus courte à la plus longue) :
- Lee Oskar : durée de vie très courte (moins de 200 heures de jeu), avec l’avantage toutefois de pouvoir changer les plaques d’anches seules, ce qui permet de payer le prix d’un demi-harmonica (on conserve le peigne et les capots)
- Special 20 & Rocket Progressive (à changer toutes les 350 heures de jeu)
- Golden Melody (à changer toutes les 700 heures de jeu)
- Suzuki Hammond HA-20 (à changer toutes les 2 000 heures de jeu)
- bête de course (à changer toutes les 4 000 heures de jeu)
Huitième point de contrôle : les sonorités
Tout d’abord, ne faites pas confiance aux publicités que l’on voit généralement dans les catalogues des magasins de musique, dont l’objectif est de vendre, plutôt que de conseiller (je ne jette la pierre à personne en particulier, mais certains catalogues m’ont fait bondir). Dire que le Golden Melody est l’harmonica du jazz et que le Special 20 est l’harmonica du blues, c’est aussi absurde que dire que tel piano est fait pour que l’on y joue des ballades romantiques, alors que tel autre est fait pour y jouer des standards du jazz. Imaginez un peu acheter 10 pianos de facture différente, pour jouer des pièces différentes avec à chaque fois un son différent ! A 15 000 € le piano, il faudrait être Crésus pour être pianiste de bar !
Assurément, il existe des différences notoires dans le son produit par tel ou tel autre modèle d’harmonica (comme il existe de grandes différences d’un piano à l’autre), mais cela n’empêche pas de jouer de plusieurs styles sur chacun d’eux.
Seulement, ce qui est vrai, c’est que certaines musiques sont jouées traditionnellement sur un type d’instrument. Par exemple, en Chicago Blues, on aime les sons pêchus. En ballade jazz, on aime plutôt les sons ronds. Mais rien ne vous empêche, par exemple, de jouer des ballades de jazz avec un son pêchu si c’est ce que vous aimez ; l’important n’est pas tant de coller à une habitude, mais de choisir un instrument dont on aime le son.
Voici les principales caractéristiques sonores de chaque instrument :
- Lee Oskar : son métallique, un peu froid (sauf sur les harmonicas graves), qui manque souvent de pêche et qui présente l’inconvénient de siffler quand on altère trop
- Special 20 : son métallique, mais en même temps assez doux et très rond (cela est dû à ses capots fermés) avec une bonne pêche
- Rocket Progressive : son à la fois plus chaud que son frère Special 20, très pêchu, mais aussi beaucoup plus puissant (en raison de la grande ouverture des capots et de la présence d’ouïes) mais qui peut se révéler gênant dans l’aigu
- Golden Melody : son plutôt rond, assez puissant sans être criard, pas très pêchu
- Suzuki Hammond HA-20 : son très rond, chaleureux, avec une très bonne pêche, mais qui a, comme le Lee Oskar, l’inconvénient de siffler quand on altère trop
- bête de course : son très rond, chaleureux, avec une très bonne pêche, qui n’a plus le défaut de sifflement (grâce aux morceaux de « sparadrap » que votre professeur colle sur les anches qui risquent de siffler).
Démonstrations d’harmonicas en vidéo
Une image valant mille mots, j’ai réalisé une vidéo, à la demande d’un élève qui voulait avoir des démonstrations de modèles d’harmonicas en direct. J’y présente plusieurs modèles et vous pouvez même télécharger une fiche récapitulative, pour vous aider à faire votre choix :
Vous préférez une bête de course ?
Si vous n’avez pas de problème de budget, la bête de course reste encore le meilleur choix, car il est préparé et optimisé par les soins de votre professeur d’harmonica (le formulaire de commande est en bas de page) :
Comment avoir un meilleur son et jouer dans tous les styles ?
Peut-on avoir un bon son avec un modèle bas de gamme ?
Deux démarches sont possibles :
- vous achetez un harmonica bas de gamme que vous pouvez trouver dans un supermarché ou une pochette-surprise ;
- vous achetez directement le même harmonica que celui de votre professeur.
1. Un harmonica bas de gamme
Une première démarche est de se dire : « Je n’ai jamais fait de musique de ma vie, je commence quelque chose de nouveau pour moi, je ne sais pas si ça va durer, alors je ne m’engage pas à faire des frais, si jamais je ne tiens pas le coup et que j’en ai déjà marre dans un mois ».
A première vue, cet argument se tient. En fait, d’après mon expérience, ce n’est pas du tout la bonne démarche. En effet, se dire dès le départ qu’on va peut-être arrêter à peine avoir commencé, c’est se projeter dans l’échec. Et ça, ce n’est vraiment pas bon, car on se sabote soi-même : on a tout pour réussir, mais on imagine déjà qu’on va se planter. Et puis, qu’est-ce que cela veut dire de s’engager à vouloir réaliser un rêve et de freiner des quatre fers dès la première marche ?
Autrefois, quand je démarrais une activité, j’achetais le matériel le plus bas de gamme que je pouvais trouver, pour le cas où je ne poursuivrais pas. Du coup, je ne pouvais pas faire la même chose que mon professeur. Et je ne parle pas que de musique. Je me rappelle un professeur de tennis me disant : « Tu m’étonnes, que tu n’y arrives pas : tu ne vois pas avec quoi tu joues ? Je ne te demande pas d’acheter la même raquette que Bjorn Borg ou Ivan Lendl, mais regarde ce que j’ai et ce qu’ont tes camarades ! Si tu veux progresser, commence par acheter du bon matériel ».
Un ami golfeur a eu la même réflexion, il y a quelques années, alors que sa femme a failli avaler de travers, quand elle a vu la dépense que venait de faire son mari, pour acquérir tous les clubs professionnels, alors qu’il n’avait pas encore pris sa toute première leçon. Sa réflexion était de dire : « Au moins, je suis sûr que, si je ne m’en sors pas, ce ne sera pas à cause de mon matériel mais de moi-même : je n’aurai qu’à revoir les techniques enseignées par mon professeur pour m’améliorer ».
Ma compagne, qui avait fait six ans de flûte baroque au conservatoire, avait décidé de se remettre à la musique. Avant de finalement opter pour son vieux rêve d’enfant (jouer de l’accordéon diatonique), elle a souhaité apprendre la clarinette. Elle voulait acheter un modèle dit « d’étude », pour ne pas avoir à trop dépenser, au cas où elle ne s’en sortirait pas. Elle avait pourtant déjà un très bon bagage musical, mais elle a malheureusement eu un très mauvais professeur, qui l’a dégoûtée à tout jamais de la clarinette. Nous avions acheté un modèle Buffet Crampon à 1.500 €. Au bout d’un an, comme elle est passé à l’accordéon, nous avons revendu la clarinette au même prix. Un modèle d’étude nous serait sûrement resté sur les bras.
2. Le même harmonica que celui de votre professeur
Vous allez me voir jouer de l’harmonica, vous expliquer comment progresser rapidement et vous n’aurez qu’à m’imiter. C’est simple et efficace. Si de plus, vous avez exactement le même harmonica que le mien, vous allez pouvoir encore mieux comparer ce que vous faites à ce que je fais. Non seulement techniquement, mais aussi au niveau du son : rien n’est plus désagréable de se dire que le prof a un super son et que vous, non, car vous n’avez pas acheté le bon instrument.
Quand un élève pianiste achète un piano d’étude et que, chez son professeur, il joue sur un piano Zimmermann, Seiler ou Steinway et qu’il retourne chez lui, il a la désagréable impression de taper sur des casseroles.
Quant à l’harmonica que l’on trouve parfois accompagné de recueils ou de méthodes du commerce, comme le dit un de mes élèves : « Ils feraient mieux de ne pas en mettre du tout, parce que ça nous décourage plutôt qu’autre chose ».
Un meilleur son ?
Assurément ! Les Suzuki sont généralement beaucoup mieux accordés que leurs cousins Hohner. Par contre, ils ont le gros défaut, à leur sortie d’usine, d’avoir des anches qui sifflent, ce qui est particulièrement désagréable. On conseille de jouer tout doucement toutes les notes soufflées et aspirées naturelles pendant plusieurs heures avant d’altérer, ce qui ne signifie d’ailleurs pas que les anches ne siffleront plus jamais. Ce problème de sifflement est résolu avec une autre opération, qui est d’alourdir toutes les anches par l’application d’un petit morceau de sparadrap, très fin. C’est une opération très délicate car il faut éviter d’appuyer sur l’anche quand on colle le morceau de sparadrap et il ne faut pas que le morceau de sparadrap soit trop large pour ne pas bloquer l’anche (ni trop fin, car l’opération ne servirait à rien). Il faut de l’habitude pour réussir ce mouvement.
En plus de ne pas siffler, votre future bête de course aura un son plus chaud, plus rond, parfait pour le jazz, le blues-jazz, la soul music, la bossa nova, la country music, la musique celtique… Bref, toutes les jolies mélodies que vous voudrez mettre en valeur, quel que soit le style de musique que vous appréciez.
Obtenir plus facilement les altérations et les overblows
Pourquoi une bête de course pour jouer les overblows ? Parce que, sur les harmonicas traditionnels, les overblows sont très difficiles à déclencher, voire impossibles. Les harmonicas qui sortent des usines ne sont pas adaptés au déclenchement des overblows. Cette technique est encore trop peu connue pour que les fabricants pensent à régler leurs harmonicas afin d’obtenir les overblows.
Pour déclencher un overblow, il faut rapprocher les anches de la plaque sur laquelle elles sont rivées : pas trop pour ne plus déclencher la note soufflée, pas trop peu pour ne plus déclencher l’overblow ! Il m’a fallu des mois de réglages et plusieurs harmonicas bousillés pour réussir à les régler correctement.
Si vous voulez vous éviter cette corvée, je peux le faire pour vous. Inscrivez votre coordonnées dans le formulaire situé en bas de cette page et je vous envoie votre bête de course !
Votre bête de course sera un Hammond HA-20
Les anches des harmonicas Suzuki sont généralement plus justes que celles des harmonicas Hohner, c’est pourquoi je joue de plus en plus sur des Suzuki que sur des Hohner, principalement sur des Hammond HA-20. Bien sûr, pour jouer du blues, la précision absolue n’est pas de rigueur : de nombreux bluesmen professionnels jouent un peu trop bas et parfois un peu faux, ce qui n’est pas forcément mauvais en blues. Mais pour jouer des mélodies jazz ou bossa nova, pour reprendre des chansons françaises ou internationales, pour jouer avec un pianiste ou tout un orchestre, il est quand même préférable de jouer juste !
De mémoire, j’ai bousillé au moins 4 harmonicas avant de trouver comment préparer un harmonica aux altérations, overblows et overdraws. Et le tout premier que j’avais réussi à régler finement, j’y avais passé un mois à raison d’une heure par jour. Bref, je passais mon temps à essayer de l’améliorer au lien de jouer… Mais je ne le regrette pas car aujourd’hui, je sais quel est le meilleur réglage.
A présent, je vous propose un harmonica très bien accordé, optimisé par mes soins. C’est un instrument que vous garderez pendant des années, qui deviendra votre compagnon de route :
Combien pour une bête de course ?
Je ne suis pas le seul à vous offrir ce service : mon ami Sébastien Charlier règle les harmonicas Brodur, ce qui vous fait un super harmonica à… 290 € ! Gloups ! Ce n’est pas tout le monde qui peut sortir une telle somme pour un harmonica ! Pourquoi 290 € ? Parce que les Brodur sont en bois précieux ou en ivoire de mammouth. Ce sont de beaux objets, mais la matière dont sont fais les capots n’intervient ni dans l’obtention des notes ni dans le son (ou si peu). Je vous propose pour ma part une bête de course avec le même type de réglage à seulement 199 € (tarif pour la France).
Comment la bête de course peut me faire économiser des sous ?
Si vous jouez sur un harmonica Hohner, moins solide que les harmonicas Suzuki, vous allez en changer plus souvent. Généralement, ce ne sont pas les capots qui s’abîment, mais plutôt les anches. Personnellement, en jouant de l’harmonica deux heures par jour, j’avais tendance à racheter un harmonica tous les six mois. Cela fait maintenant plus de quatre ans que j’ai ma bête de course en Bb et – alors que je joue presque exclusivement sur cet instrument, toujours deux heures par jour – je l’ai toujours avec moi et elle m’apporte toujours autant de satisfaction.
Si j’avais dû racheter un harmonica tous les six mois, au bout de quatre ans, j’en serais au huitième harmonica ! Un Special 20, c’est environ 35 €. Huit harmonicas à 35 €, cela fait tout de même une dépense de 280 €, soit en gros le double du prix d’une bête de course. Mais ce n’est pas le seul avantage : acheter une bête de course vous fait aussi gagner énormément de temps !
Comment la bête de course peut-elle me faire gagner du temps ?
Si nous reprenons l’idée de conserver un harmonica pendant plusieurs années, plutôt que devoir en racheter un tous les six mois, cela veut dire que vous n’aurez pas besoin de perdre du temps à roder votre nouvel instrument et attendre que les anches s’adaptent à votre jeu. Non seulement vous n’aurez pas à faire cela huit fois en quatre ans (soit presque un mois de perdu), mais vous n’aurez même pas besoin de roder votre bête de course, aussitôt après l’avoir reçue, car l’amélioration de l’instrument vous permet également de pouvoir l’utiliser aussitôt !
Et puis, quand vous allez attaquer l’étude des overblows & overdraws, si vous n’avez pas de bête de course mais un tout autre harmonica – quelle qu’en soit la marque, quel qu’en soit le modèle – vous allez devoir passer du temps à le régler ! Personnellement, j’ai bousillé quatre harmonicas à vouloir régler les anches… L’harmonica a été inventé par des horlogers, c’est un instrument très minutieux, comme peuvent l’être les mécanismes des montres à aiguilles… Le moindre faux mouvement et vous cassez une anche ! C’est ce qui m’est arrivé avec ces quatre harmonicas : soit je cassais une anche, soit je la tordais… Et même si vous êtes très délicat dans vos mouvements, il vous faut régler l’instrument assez finement, en rapprochant l’anche de la plaque sur laquelle est est rivetée : pas trop peu pour être sûr de déclencher l’overnote, mais pas trop non plus pour ne pas bloquer l’obtention de la note naturelle ! Il m’a fallu un mois complet, à raison d’une heure de réglage par jour, pour venir à bout de mon premier réglage optimisé.
A présent, je sais faire – et beaucoup plus rapidement – à force de régler des bêtes de course. Aussi, plutôt que le faire vous-même et risquer d’y passer un temps fou ou de casser des anches, si vous commandez directement votre (ou vos) bête(s) de course, vous allez gagner de nombreuses heures ! Or il est préférable que vous passiez plus de temps à jouer de la musique plutôt que bricoler votre harmonica, n’est-ce pas ?
Le modèle « bête de course » est celui que les élèves préfèrent.
Comment recevoir ma bête de course ?
Remplissez vos coordonnées dans les champs ci-dessous : je vous envoie aussitôt un e-mail pour vous donner mon RIB afin que vous puissiez me faire un virement (vous pourrez aussi m’envoyer un chèque, mais le traitement sera plus long). J’envoie les bêtes de course tous les mardis ; vous pouvez donc me régler jusque lundi soir ; si vous me réglez mardi (ou un autre jour que le lundi et le mardi), il vous faut attendre le mardi suivant pour que je vous envoie votre instrument. Vous le recevez dans les deux jours si vous habitez en France métropolitaine (sinon, c’est un peu plus long).
Aucune limite dans le choix des morceaux
Vu que vous allez pouvoir jouer toutes les notes sur le même instrument, vous ne serez jamais limité dans vos morceaux. Trois octaves complètes sont à votre disposition, soit au moins 36 notes, ce qui est considérable : aucun morceau ne contient 36 notes différentes, la plupart n’en contiennent que 6 ou 7. Pensez-vous que le saxophone soit un instrument limité ? Sûrement pas ! Eh bien, rendez-vous compte que l’harmonica vous permet de jouer deux fois plus de notes qu’un saxophone !
C’est vous dire que vous ne serez jamais limité dans le choix des morceaux que jouerez.
Jouez dans tous les styles sur un seul harmonica
Certains harmonicas, au son puissant et un strident, sont parfaits pour le rock, mais auraient un son trop agressif pour le jazz. D’autres, au son chaud, mais un peu sourd, sont mieux pour jouer certaines ballades, mais ne sont pas très bons pour le blues…
Pendant très longtemps, j’ai acheté des modèles d’harmonicas différents, chacun pour un style :
- le Hohner Special 20 pour le blues ;
- le Lee Oskar Major Diatonic pour la country music ;
- le Hohner Golden Melody pour le jazz ;
- …
Depuis que je joue sur ma bête de course en Bb (si bémol), je peux jouer de tous les styles sur le même harmonica, avec à chaque fois un son différent :
- un même harmonica ;
- des styles différents ;
- des sons différents.
Le son de la bête de course est :
- chaud et rond dans les graves sans être sourd ;
- cristallin dans les aigus sans être strident ;
- suave sans être faible dans les médiums ;
- puissant sans être agressif.
Ce qui fait de la bête de course l’instrument le plus polyvalent que je connaisse.
Attention ! Mise en garde
Plus vous allez jouer sur votre bête de course, plus vous allez l’aimer, jusqu’à en tomber amoureux !
Trêve de plaisanterie, aimer profondément son petit compagnon (profondément, car vous le mettez bien en bouche) vous permet d’en jouer avec plus de passion et ça aussi, c’est bon pour le son !
Qu’en pensent les élèves ?
Près de 300 élèves ont déjà profité des avantages de la bête de course.
“Progresser plus rapidement”
J’ai bien reçu l’harmonica « bête de course » aujourd’hui. Je dois reconnaître qu’ au niveau de la sonorité, il n’ a rien à voir avec celui que j’ avais (un Mugig en do). Merci mille fois, cela va me permettre de progresser plus rapidement.
Alain
“Plus facile pour jouer du blues que le Manji”
Je n’ai pas cet instrument depuis très longtemps et je n’ai pas encore acquis la technique qui me permettra d’en tirer la quintessence, mais il me semble de très bonne qualité : je voulais pouvoir jouer les notes altérées qu’on retrouve dans le blues ; je remarque que j’arrive déjà à altérer 2 ou 3 notes ; le son est agréable ; niveau qualité, il est comparable à celui que j’ai déjà (un Suzuki Manji) ; un nouvel instrument est toujours motivant, comme un nouveau jouet pour un enfant : on a envie de voir ce qu’il a dans le ventre, mais je sens déjà qu’il me sera plus facile de jouer du blues qu’avec le Manji.
Gérard
“Magnifique !”
Je viens de recevoir mon harmonica « bête de course » : il est magnifique et de bonne qualité ! A moi de l’apprivoiser, maintenant !
Patrice
“L’embouchure est plus aisée”
J’ai bien reçu mon harmonica. Une très belle surprise.
Déjà esthétiquement, il est superbe !
Comparé à un Spécial 20, l’embouchure est plus aisée : impossible de se faire mal aux lèvres, alors qu’avec le Spécial 20, ça m’arrive quand je joue longtemps.
Je n’ai pas pu m’empêcher de le tester aussitôt. Je ne pensais pas que la qualité serait aussi bonne.
Patrick
“Mieux que le Marine Band Deluxe !”
J’avais déjà un harmonica en Bb (si bémol) et j’ai repris le même, mais cette fois en bête de course pour apprendre les altérations qui manquent dans un diatonique et pouvoir jouer comme un chromatique car le son est super bon. Et puis, lorsqu’on écoute Bertrand, on aimerait bien y arriver aussi !
Je l’ai comparé avec le Marine Band Deluxe ; eh bien, la bête de course se prête bien pour toutes les chansons que j’aime jouer…
Je peux dire que je suis ravie de mon choix pour la bête de course !
Carmen
Je viens de recevoir mon harmonica « bête de course », il est magnifique !
J’ai regardé les premiers cours de la Formation Complète, c’est clair et très agréable à suivre.
Je remercie Bertrand.
Jacques B.
“Passionnant !”
J’ai commencé les cours : c’est passionnant et je suis impatient de recevoir mon harmonica Bête de Course !
Oscar C.
Oui, bien sûr, André.
Je vous envoie un e-mail concernant le tarif pour chaque réglage d’instrument.
Pouvez-vous me régler mes Marine Band DeLuxe déjà en ma possession et à quel tarif ? Merci.
La bête de course est à 199 €. Si tu prends la Formation Complète en même temps, pour te récompenser de ta motivation, je t’offre un métronome-accordeur, que je glisse dans ton colis.
Il coûte combien, ce « bête harmonica » ?
Bonjour, Michel.
Je ne conseille pas l’achat de ce modèle d’harmonica pour les débutants, car tu vas vite te retrouver confronté à des difficultés, notamment quand tu vas attaquer les altérations (dans 6 mois). Maintenant, pour débuter, peut-être… Pour être sûr que tu puisses l’utiliser pour débuter, fais ce test : souffle et aspire doucement dans les notes aiguës (ouvertures 7 à 10). Si tu n’entends rien, change de modèle. Si le son sort facilement, alors tu peux l’utiliser.
Maintenant, il est important que tu aies un modèle d’harmonica DANS LA BONNE TONALITÉ. Dans quelle tonalité est ton instrument ? Si tu ne le sais pas, dis-moi quelle lettre est imprimée sur le peigne, à droite (c’est écrit en blanc sur le bois).
On m’a fait cadeau d’un HONNER BLUES HARP.
Est-ce que je peux commencer avec ce type d’harmo ?